
L’apprentissage suppose une déstabilisation cognitive ayant des répercutions émotionnelles, notamment la frustration due au ratage, mais aussi un sentiment agréable dû à la libération de dopamine lorsque la tâche est réussie.
Six grandes fonctions entre en action dans l’apprentissage :
- la représentation mentale : c’est pouvoir évoquer ce qui n’est pas présent. Des exercices les yeux fermés renforcent cette fonction.
- la capacité d’abandonner une règle, une représentation, un comportement qui ne correspond plus à une situation nouvelle. Cette étape est parfois anxiogène, c’est pourquoi il est primordial que l’apprenant soit en confiance.
- la capacité de se représenter l’avenir, se construire un programme d’action et vérifier son exécution. Il faut sortir de l’immédiateté.
- la capacité à déclencher une suite de gestes physiques ou mentaux qui peuvent être hétéro-déterminés ou autodéterminés. Ce sont ces derniers qui favorisent le mieux l’apprentissage, d’où l’importance de laisser l’initiative à l’apprenant.
- maintenir durablement son attention. Il est donc primordial d’acquérir une endurance émotionnelle qui est malheureusement mise à mal par les jeux vidéo…
- la maîtrise de ses émotions, il est donc primordial d’encourager la verbalisation de celles-ci et de les accueillir avec bienveillance.
Nous prenons en compte tous ces paramètres pour établir nos interventions.